Filière Bovine
Exercice 2014-2015


Une bonne année fourragère mais un marché atone



Une météo favorable

La pluviométrie relativement régulière au cours de l’été 2014 a assuré un pâturage pratiquement sans rupture. Quant au maïs, chacun reconnait une très bonne année en quantité et en qualité, même si la digestibilité a parfois laissé à désirer. Les équipes techniques ont été très actives sur l’accompagnement alimentaire pour apporter les éventuelles corrections nécessaires.

Mais des marchés chahutés

Après deux années correctes, le marché des bovins gras s’est affaissé en 2014-2015. Pour les vaches, la descente engagée durant l’hiver précédent s’est prolongée sur l’été pour se stabiliser ensuite. L’évolution du marché des femelles de races à viande n’a pas connu de chute brutale, mais une érosion régulière, amortie par les démarches qualité qui assurent une revalorisation des prix et des flux réguliers sur le marché. Fort de ses 12 cahiers des charges, Bovineo en a d’ailleurs fait son cheval de bataille commercial, partagé avec 15 entreprises d’abattage. A contrario, les vaches laitières ont connu un décrochage important à l’automne face à l’afflux de volumes, entraînant les vaches à viande sans démarches.

Jeunes bovins : Bovineo débloque des fonds

Destiné à l’exportation, le Jeune Bovin (JB) subit les aléas des pays importateurs. Avec le blocus russe, puis une concurrence âpre sur les marchés de l’Europe du Sud de la part de la Pologne notamment, la crise grecque a stoppé net des pans entiers du marché. Les conséquences ont été rudes pour les éleveurs. Dans ce contexte inédit, Bovineo, avec l’appui de partenaires bancaires, a accompagné ses adhérents en débloquant 3 millions d’euros de financements complémentaires. Parallèlement, le groupement a décidé de verser « en temps réel » les compléments de prix aux producteurs de JB, soit au total la somme de 550 000 euros. Si le marché du maigre a connu une certaine morosité en Italie, la Turquie a fait montre d’un intérêt marqué pour des broutards français. Devant cette ouverture, Bovineo s’est très efficacement positionné pour satisfaire les attentes de ces nouveaux clients. Plus largement, le groupement a musclé ses activités d’exportation, en affinant la segmentation : génisses laitières pour la Méditerranée ou les broutards blonds pour l’Europe du Nord.

Appuyer et conforter les adhérents

Le développement reste un axe stratégique fort pour Bovineo qui a poursuivi sa politique d’installation des jeunes et d’agrandissement des ateliers (JB et vaches allaitantes) au travers des contrats CAP. En engraissement, une cinquantaine d’exploitations ont été accompagnées depuis 2013, soit l’équivalent de 6 000 places créées. Cette démarche vient d’ailleurs d’être étendue aux naisseurs engraisseurs récemment installés. Le développement ne peut s’envisager sans accompagnement technico-économique, avec le renfort de l’équipe technique. Au registre des nouveautés, une bonne dynamique de groupe a été impulsée autour de la gestion technico-économique (GTE) avec l’outil Couprod : cinq groupes d’éleveurs ont été constitués pour analyser leurs coûts de production.

Plus efficace, plus proche des éleveurs

Les équipes se sont redéployées pour être au plus près des éleveurs. En reconcentrant les secteurs, en évitant les doublons, en cultivant la relation avec l’adhérent, le technico-commercial devient le conseiller de chaque éleveur. Parallèlement, l’équipe de commerciaux produits, réalise l’adéquation entre la production et les clients. Ils assurent à l’adhérent la pertinence commerciale, et au client l’assurance d’un approvisionnement adapté à ses attentes. C’est un travail « cousu main » axé sur une segmentation poussée, et des volumes conséquents.



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