L’innovation au service de la nutrition animale

Filières qualité et origine géographique

La nutrition animale est essentielle pour obtenir un produit final de qualité (viande, lait ou beurre…). Très investie dans le développement des signes officiels de qualité et d’origine, la coopérative conçoit des aliments qui répondent à de très nombreux cahiers des charges (AOP, IGP, Label Rouge, Bio…). La tendance est au développement des matières premières de qualité et d’origine locale. Dernier exemple en date, le beurre AOP Charentes-Poitou pour les céréales et la luzerne. Des actions sont en cours pour la filière volailles, conditionnées par l’investissement dans des nouvelles cellules de stockage à Antigny et Fougeré, afin de bien différencier les origines. Par ailleurs, les outils de fabrication de minéraux et de produits extrudés continuent de se développer et contribuent à l’évolution des filières.

Légende photo d'illustration : Installation de 17 cellules de stockage d'aliments extrudés à Fougeré

Calibio, un modèle d’économie circulaire

La coopérative prévoit une baisse de la demande en aliments bio face à l’affaissement des marchés de la viande et des œufs bio. Les résultats restent cependant corrects avec 25 000 tonnes d’aliments prévues sur l’exercice 2022-2023. L’usine Calibio s’inscrit dans un modèle d’économie circulaire territorial : 500 agriculteurs bio approvisionnent l’usine en céréales et protéagineux qui servent à la fabrication d’aliments destinés à 350 éleveurs de la coopérative, le tout dans un rayon de 150 km.

Objectif Biosécurité

En matière de biosécurité, un accompagnement est mené pour mettre en place les moyens de nettoyage et de désinfection des camions d’aliments. Sur le silo d’Antigny, une station de lavage est déjà en place. À Fougeré, elle est en création et une réflexion est engagée pour automatiser le processus à Challans.

Digitalisation et le confort au travail

La digitalisation dans les élevages se déploie. Depuis 2 ans, un projet de surveillance des silos domestiques se développe grâce à l’utilisation de capteurs de gestion de la quantité et de la qualité des aliments. Progressivement, la surveillance dans les élevages va s’élargir à l’ensemble des postes (température, hygrométrie, consommation d’eau, etc.) pour enregistrer de nombreuses données afin d’effectuer un suivi précis des exploitations particulièrement en fin cycle de production.Enfin, un travail sur l’utilisation d’exosquelettes et d’outils de réduction de la pénibilité des tâches dans les élevages est mené depuis un an pour apporter plus de confort.