Pôle Animal
Exercice 2015-2016
La situation, production par production
Volailles
La principale préoccupation fut l’épizootie d’influenza aviaire qui a frappé le Sud-Ouest de la France fin novembre 2015. Début 2016, les équipes techniques ont été fortement mobilisées par un audit sanitaire interne qui a donné de bons résultats. Toutefois, les éleveurs de volailles français vont devoir renforcer la biosécurité de leurs élevages et modifier certaines pratiques (protection, nettoyage, désinfection à améliorer, pratiques d’épandage à changer…). Au cours de l’hiver 2016/2017, le groupe Cavac met en place des plans de biosécurité dans les élevages lors de nombreuses réunions de formation.
Ovins
Face à l’arrivée de nouveaux éleveurs en nombre, le suivi technique et sanitaire est d’autant plus renforcé ; un classeur de fiches sanitaires a été élaboré pour ces nouveaux adhérents avec le descriptif des maladies potentiellement rencontrées en élevage ovin et leur prévention. Un calendrier des prophylaxies vivement recommandées résume la conduite sanitaire de l’élevage ovin viande.
Bovins viande
Près de 500 visites ont été réalisées en élevages pour mettre en place le plan sanitaire d’élevage de Bovineo. La prévention en élevage devient indispensable au vu de la nouvelle loi sur les antibiotiques dits « critiques ». Il faut donc prévenir plutôt que guérir en mettant l’accent en priorité sur la prévention sanitaire, l’alimentation, la conduite d’élevage et le bâtiment.
Porcs
La démarche de démédication dans l’aliment 1er âge se poursuit. La part d’aliment 1er âge avec une supplémentation antibiotique n’était plus que de 10,5 % en 2015 (contre 64 % en 2011). L’objectif est d’atteindre 0 % d’antibiotique dans l’aliment 1er âge en 2017. En outre, des visites sanitaires sont programmées dans les bâtiments afin de vérifier si l’élevage a des conditions d’hébergement contrôlées vis-à-vis du risque trichine.
Lapins
La démédication est en marche : les dépenses de santé baissent régulièrement et progressivement aussi bien en matière de supplémentation dans l’aliment que via l’eau de boisson. À partir de bilans d’autopsies de femelles, il a été mis en évidence certains facteurs de risque dans la dynamisation des mises bas et le maintien de la consommation des femelles en lactation. Des mesures correctives vont être mises en place.