La CPLB maintient sa place de leader

La CPLB reste de loin le premier groupement de producteurs de lapins de France. Son volume de production se maintient sur l’exercice dans un contexte de marché français et européen particulièrement compliqué.

L’exercice a été marqué par la forte chute de 10 % de la consommation de lapin ainsi que par la baisse importante des exportations, conduisant ALPM à restructurer ses outils d’abattage. Dans ce contexte compliqué, le groupement a accompagné son client ALPM en réduisant son activité de 8000 femelles. Au sein du groupement, cette transition s’est faite en douceur avec des départs à la retraite ainsi que quelques reconversions de production. Depuis l’été 2015, la situation économique des ateliers cunicoles s’est fortement dégradée. La baisse du prix de reprise impacte fortement les trésoreries et la situation du marché de la viande de lapin reste compliquée malgré un printemps 2016 maussade qui a permis de maintenir le niveau de consommation des Français. Dans ce contexte, le groupement CPLB a sollicité notamment ses partenaires fournisseurs d’aliments qui ont accordé une aide exceptionnelle de 15 €/tonne depuis septembre 2015.

Restructuration des sites de production

Le groupement a fini en 2016 la restructuration et la rénovation de ses deux sites de production de Réaumur (semences et production de jeunes femelles). La biosécurité autour des sites a été renforcée avec la création d’un sas de décontamination. Plusieurs zones d’accès ont été matérialisées par des passages obligés (changement de vêtements et douche notamment). Face à l’évolution du mode de renouvellement (utilisation de noyau GP), la CPLB a décidé d’arrêter un bâtiment de multiplication pour optimiser au maximum le fonctionnement du site. Une démarche de certification ISO 9001 est en cours pour assurer une traçabilité parfaite des produits.

Aliments : évaluer la performance

Le groupement compte aujourd’hui sept fournisseurs d’aliment répartis sur toute sa zone d’activité. Le suivi des résultats de GTE permet d’évaluer les performances techniques et économiques de chaque gamme. Certains critères nouveaux comme le rendement carcasse ou les indicateurs de démédication (IFTAc et IFTAr) sont suivis avec attention. Une station d’essais vient aussi de voir le jour avec l’arrivée d’un nouvel adhérent qui possède un bâtiment équipé pour tester des aliments maternité ou engraissement.

Démarches qualité

La CPLB propose aujourd’hui 6 cahiers des charges produits à ses adhérents en relation directe avec son client abattoir ALPM. Une nouvelle démarche a d’ailleurs été mise en place cette année avec l’enseigne Monoprix intégrant le bien-être animal, la démédication et l’aliment Bleu Blanc Coeur. La structure reste très attentive à l’évolution des marchés et se prépare pour l’avenir en réalisant régulièrement des essais chez un adhérent qui teste du matériel d’élevage en relation avec l’évolution du bien-être animal.

---