Pôle DéveloppementExercice 2021-2022
Agri-Éthique continue sur sa lancée
En proposant un nouveau modèle économique plus solidaire des agriculteurs, éleveurs et apiculteurs français, le label est devenu, en près de 10 ans, un acteur majeur du commerce équitable tricolore. Ces 3 dernières années, les filières françaises du commerce équitable ont plus que doublé pour atteindre un chiffre d’affaires de 645 millions d’euros. Les produits labellisés Agri-Éthique, eux, représentent 56 % des ventes, ce qui en fait le 1er label de commerce équitable français. Agri-Éthique c’est aujourd’hui 49 filières, plus de 518 références produits bio et non bio, distribuées en Grandes et Moyennes Surfaces, Circuits Spécialisés Biologiques, Restauration Hors Domicile, fromageries et épiceries, 774 boulangeries artisanales indépendantes et 265 points de vente en réseaux boulangerie.
Un total de 1000 boulangeries réparties dans 81 départements !
Sur l’exercice 2021-2022, 6 nouvelles filières ont pu voir le jour :
• Seigle Bio – Farine de seigle Bio -Pain au seigle Bio
• Blé tendre Bio – Farine de blé Bio –Sachet de farine Bio
• Lait Bio – Lait Bio UHT
• Blé – Farine – Pâte à dérouler
• Blé – Farine – Préfou
• Blé – Farine – Blini
La vocation du label est toujours la même : celle de défendre le revenu des producteurs avec une labellisation qui va au-delà de la règlementation française du commerce équitable grâce à son modèle reposant sur un triple engagement de prix/volume/durée sur 3 ans minimum, contractualisé par l’ensemble des acteurs de la filière. Le prix étant équitable, rémunérateur et basé sur des coûts de production. En plus de garantir une juste rémunération équitable aux agriculteurs, le label participe aussi à préserver l’emploi local et à agir pour l’environnement et le bien-être animal. Pour Ludovic Brindejonc, Directeur général du label, « le commerce équitable français est un véritable levier pour relocaliser des filières agricoles en France et financer la transition agroécologique. Mieux rémunérer nos agriculteurs nous permettra demain de sécuriser notre souveraineté alimentaire et de répondre aux préoccupations et aux attentes des consommateurs, toujours plus soucieux de l’impact sociétal et environnemental de leurs assiettes. »