L’activité volailles est bien orientée

La filière volailles a été confrontée cette année à une crise majeure liée à l’épizootie de l’Influenza aviaire dans le Sud-Ouest. Malgré tout, le marché poursuit sa progression dans son ensemble, et le groupe affiche de belles ambitions de développement.

Débutée fin 2015, la crise de l’Influenza aviaire est inédite en France de par son ampleur. Concentrée dans le Sud-Ouest, l’épizootie a fait des dégâts sur le plan économique dans cette région, avec des retentissements partout en France, puisque des mesures de rétorsions drastiques ont été prises par de très nombreux pays pour les exportations françaises. Des éleveurs, bien sûr, mais aussi des couvoirs, des entreprises dont le métier était le poulet export, ont souffert. Malgré cela, on ressent une vraie dynamique de la profession (investissements importants dans les élevages, les outils industriels…), traduite d’ailleurs par des aides publiques (PCAE) dépassées par les demandes pléthoriques. Le marché de la volaille poursuit sa progression et offre de réelles perspectives à peu près dans tous les domaines. Sur l’exercice, les cours des matières premières ont de plus été favorables à nos métiers.

Les faits marquants

Dans un marché très bien orienté, l’exercice est excellent pour la filière Canard de Barbarie avec 4,5 millions d’animaux commercialisés. Les difficultés de la filière canard gras, en particulier dans le Sud-Ouest, auront certainement boosté les ventes de filet par rapport au magret. Pour les éleveurs de poulets, la compétitivité apportée par la technicité est aujourd’hui au rendez-vous. Dorénavant quelques éleveurs de poulet de Nutri-Vendée produisent également de la dinde, un système qui pourrait encore se développer. Le groupe a également opéré un virage à 360 degrés pour son activité de production d’oeufs de consommation orientée à 100 % vers le mode alternatif (Plein-air et Bio). L’entreprise « LOEUF » basée au Mans (groupe LDC) est notre nouveau partenaire. Enfin, la volaille traditionnelle (volailles démarrées…) produite sur Antigny et la vente d’aliments pour gibier se portent bien.

Nos ambitions pour la volaille

Développer le canard de Barbarie Pour augmenter de 20 000 m² ses surfaces de bâtiment, le groupe apporte des aides très significatives sur 10 ans, permettant une vraie rentabilité. L’objectif est aussi de rénover en profondeur les bâtiments existants de nos éleveurs. Développer l’oeuf alternatif L’objectif est d’atteindre 400 000 poules élevées en plein-air et/ou Bio d’ici 2 ans avec le recrutement d’une quinzaine de producteurs.

Développer la volaille de chair Bio En s’appuyant sur sa nouvelle activité de fabrication d’aliments Bio, le groupe compte poursuivre l’accueil de producteurs de poulets Bio.

Encourager la polyvalence des élevages de poulets La dinde, caille, pintade, chapon… sont autant de productions dynamiques qui doivent se produire entre les lots de poulets. L’éleveur de volailles remplace désormais l’éleveur de poulets.

Cultiver la force d’un groupe polyvalent Grâce au groupement volailles, Nutri-Vendée et Antigny Nutrition, le groupe est capable d’offrir à ses clients une large diversité de volailles, et à ses éleveurs un beau panel de productions.

---