Filière Avicole
Exercice 2014-2015
La filière volailles passe à l’action
Que de changements !
La filière volailles a profondément évolué ces toutes dernières années. Et les lignes bougent encore avec des restructurations, des fusions entre les entreprises majeures du secteur de la volaille. Après le redressement judiciaire de l’entreprise Doux, c’est tout un pan de notre métier (30 % du poulet produit sur notre territoire est destiné au grand export) que certains voyaient disparaître… Et finalement, l’entreprise et surtout son activité sont toujours présentes et en bonne voie de recapitalisation. En canard de Barbarie, après une surchauffe liée à la non maîtrise de notre production et toutes les conséquences qui vont avec (tension sur les prix,…), la situation revient à la normale, ce qui permet d’entrevoir l’avenir plus positivement, avec toutefois comme bémol un parc de bâtiments très vieillissants et peu compétitifs. La filière dinde s’étiole d’années en années, il n’y a plus d’éleveurs ou presque et les outils d’aval réclament à cor et à cri de la production. Depuis la mise aux normes de cages, la filière oeufs connaît de grands contrastes. L’oeuf alternatif (plein-air, Bio et Label Rouge) poursuit toujours sa progression, impulsée par des attentes sociétales fortes pour le bien-être animal.
Un nouveau plan Avenir Elevage
Après s’être endormis pendant des années, les acteurs français ont enfin pris conscience qu’ils ne sont plus les seuls en Europe dans le monde de la volaille. La volonté de redresser la barre et gagner en compétitivité est bien présente. La coopérative s’inscrit complètement dans cette dynamique en rénovant son plan de développement (Avenir Elevage) qui prévoit l’octroi de plus-values aux éleveurs qui ont des projets de construction de bâtiments avicoles (toutes espèces), ainsi qu’un volet d’aides pour ceux qui rénovent de façon significative leur outil de production.
Cavac Groupement Volailles
– Un record au niveau de nos ventes encanards. Certes 15 % des canards vendus sont produits en dehors des adhérents de la coopérative (faute de capacité de production). Des marges éleveurs conformes aux objectifs, et même plutôt au-dessus compte tenu des belles performances techniques.
– Pour la dinde, la remontée des contrats éleveurs aura permis de retrouver le niveau de marge de 2013, mais il faudra certainement aller au-delà afin d’encourager les éleveurs.
– En oeufs, nous avons validé un contrat éleveur original qui apporte la sécurité recherchée par les producteurs en phase d’amortissement.
Nutri-Vendée
– Une usine d’aliment réformée en profondeur, une équipe technique renforcée, et des résultats éleveurs qui enfin se sont stabilisés après un début d’exercice compliqué.
– Concernant la repro, une année complexe avec des soucis sanitaires et des contreperformances. Heureusement le nouvel exercice se présente mieux, il faudra en profiter pour commencer à moderniser ce maillon essentiel de la filière volaille de chair qui est resté trop longtemps « le parent pauvre ».
Antigny-Nutrition
– Caille : un exercice très difficile qui implique des prises de décisions sur l’exercice à venir sur cette activité où nous devrons « repenser la copie ».
– Poulet : des changements importants dans les souches et les schémas de production.
– Volaille traditionnelle : une activité qui reste toujours aussi satisfaisante pour les éleveurs même si l’organisation est peu aisée.
– Gibier : une belle réussite, après une seule année, avec un développement de nos volumes de 10 %.